En parcourant les vallées et coteaux verdoyants qui abritent les grandes appellations limouxines, on comprend tout de suite que Limoux tient lieu d’exception en Languedoc. À l’extrémité occidentale de la région, au pied des Pyrénées, à proximité de la ligne de partage des eaux, les vignes grimpent à flanc de coteaux jusqu’à 450 mètres. D’un point de vue climatique, Limoux se situe dans une zone de confluence méditerranéenne et océanique, bénéficiant ainsi d’un bon ensoleillement et d’une pluviométrie bien répartie tout au long de l’année.

4 Terroirs majeurs composent l’appellation :
– Terroir d’Autan
– Terroir Méditerranéen
– Terroir Océanique
– Terroir Haute Vallée

C’est donc tout naturellement que Limoux excelle dans la production de vins blancs, rouges et effervescents.
La Blanquette de Limoux trouve son origine, en 1531, dans les caves de l’abbaye bénédictine de Saint-Hilaire, lorsqu’un moine découvrit que le vin qu’il avait mis en bouteilles et soigneusement bouché de liège formait des bulles, comme s’il commençait une nouvelle fermentation. Le premier brut du monde venait de naître au sein du vignoble limouxin, dans cette magnifique abbaye qui oppose sa verticalité de pierre blonde à la géométrie parfaite et horizontale des rangées de vignes. Les historiens ont retrouvé des textes de l’époque mentionnant déjà « des flascons de Blanquette » en provenance de Saint-Hilaire.
Dès le XVII siècle, nos voisins d’Outre Manche succombaient au charme du sparkling. L’auteur anglais Georges Farquhar écrivait « le brut pétille comme les bons mots d’un homme d’esprit ».